Une entrevue avec un responsable de projet d’une organisation internationale nous a encore donné une illustration de ce que Woman Attitude dénonce:
une vision occidentale erronée de l’identité féminine, promue de force en Afrique.
Cette personne, responsable d’un gros projet de plusieurs centaines de millions de dollars pour promouvoir l’ « Empowerment » des femmes dans une partie de l’Afrique a mis en évidence les points suivants:
La Fondation Bill et Melinda Gates qui finance une grande part de ce projet, lui demande sans cesse des comptes sur le nombre de femmes sous contraception.
Contrairement à la Fondation Gates, la mesure que cet officiel préconise, lui, est celle du nombre de jeunes filles scolarisées comme outil efficace et premier de contrôle des naissances. Il doit batailler pour faire entendre raison à la Fondation Gates qui ne comprend pas, avec son raisonnement occidentale, libérale et ‘business-oriented’ que le premier moyen d’autonomie de la femme est l’éducation.
Et nous lui rendons grâce pour son implication à faire passer ce message fort: en effet, le premier droit de la femme est de mettre en œuvre sa dignité de femme, de tirer parti de son intelligence et de son éducation et ainsi, de transmettre la beauté de l’être femme à ses enfants!
La culture d’un des pays dont cette personne a la charge, diffère profondément de celles des Etats-Unis et de l’Europe
Le taux de natalité du pays en question est de 6 enfants par femme,. La culture y est intimement liée à la fécondité et donc en plein désaccord avec les mesures de succès de la Fondation: les hommes veulent dix enfants et les femmes en souhaitent neuf.
La culture malthusianienne du contrôle de population de la Fondation Gates et du FNUAP aura-t-elle raison de la culture de ce pays?
Cette personne s’accorde à dire que, même si l’on est loin du compte concernant l’usage et l’acceptation de la contraception dans ce pays, il est probable que l’avortement soit accepté culturellement dans la foulée.
Comme quoi mentalité contraceptive rime avec mentalité abortive!
Les lobbyes LGBT du FNUAP, de l’UE ou de la Fondation Gates, demandent souvent des comptes des droits des LGBT dans le projet africain.
Aucun de ces pays ne reconnait le mariage homosexuel et la tâche en question consiste en l’affirmation des droits de la femme et leurs mises en œuvre: rien à voir donc avec les droits LBGT.
les Lobbyes LGBT sont puissants partout et imposent leur agenda même sur des sujets graves comme l’équilibre ténu entre les droits de la femme, la maternité et les droits de la famille. Quelle perte de temps et de financement!
Woman Attitude dénonce à nouveau la mise en œuvre dictatoriale de politiques de contrôle de population, contraire aux droits de la femme, qui devraient plutôt promouvoir la relation homme-femme à travers le mariage et les méthodes naturelles comme moyen désirable (pas toujours faisable) pour connaître son corps et ainsi contrôler sa fertilité conjointement entre l’homme et la femme.