La femme, son corps et son enfant : pourquoi ce malaise ?
Le Constat
Depuis la découverte de la pilule par le chercheur américain Pincus en 1956, même si le plaisir sexuel est bon en soi, l’acte sexuel dissocié de la fécondité sert une sexualité centrée sur elle-même, nomade et hédoniste. On n’est plus dans l’altérité du don dans le rapport sexuel homme-femme et dans l’ouverture à l’enfant.La contraception est ainsi devenue un droit emblématique de l’émancipation de la femme; certaines sont remboursées par la Sécurité Sociale française, ce qui n’est pas le cas dans de nombreux pays développés. Depuis la pilule contraceptive de Pincus, les lois Neuwirth sur la contraception et Veil sur l’IVG et la technique des FIV ont imposé un droit de la femme à «disposer de son corps» par le choix de concevoir quand elle le désire (ça c’est une vraie avancée!), et le droit de supprimer l’embryon quand il est non désiré ou qu’il souffre d’un handicap. Avec la contraception, l’IVG et la PMA, plus de place pour l’imprévu et plus envie d’attendre en cas d’infertilité,et en cas de handicap, refus de la non-conformité.
La fécondité de l’homme et de la femme étant naturelle, elle n’est malheureusement pas toujours conforme à ce qu’on attend d’elle et peut causer de très grands souffrances morales : infertilité, grossesse non prévue, jumeaux, enfant avec « défaut de fabrication »… La science voudrait tout maîtriser mais cette dérive idéologique va souvent contre la nature même de l’Homme. Ainsi le risque inhérent à la dissociation de la génitalité et de la fécondité du couple est une approche utilitariste du corps où le plaisir est premier (philosophie de Peter Singer) qui mène l’être humain à être la victime de ses désirs, éventuellement à supprimer le produit de son corps (IVG) ou encore à demander la mort en cas de douleur (euthanasie).
La Woman Attitude, quant au respect du corps et de l’enfant, est bien exprimé dans la Charte des Feminists for Life : Join us challenging the status quo.
- If you believe in the strength of Women and the potential of every human life
- If you refuse to choose between women and children
- If you believe no woman should be forced to choose between sacrificing her education and her career path and her child
- If you reject violence and exploitation
Contraception et IVG
Pour comprendre les difficultés sur le plan de la fertilité dans lesquels les femmes de notre époque peuvent tomber, il convient de souligner le passage rapide du statut de crime au statut de droit, sans précédent légal et historique. D’ailleurs, le Serment d’Hippocrate, prêté par tout médecin, interdisant de donner la mort, doit être réformé en 1996, dans une version spécifiquement française.
Je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif – Hippocrate
Les féministes tentent d’inscrire le droit à l’avortement dans les droits de la femme au nom de sa liberté de disposer de son corps dans tous les textes internationaux et européens. Ce combat est pour l’instant mis en échec mais nous savons que le débat est loin d’être clos: la légalisation des mères porteuses, la PMA accessible à tous les couples, location d’un utérus artificiel, faisant l’objet d’intenses efforts actuels de recherches scientifiques, rendraient ainsi possible la maternité sans grossesse.
- Et l’homme dans tout cela ?
- Et l’enfant sur le plan psychologue et du lien affectif?
- Sur le plan de la filiation , qui est la mère, qui est le père ?
La grossesse est devenue une pathologie anxiogène
Les femmes actuelles ne veulent des bébés que quand le couple le désire et si le fœtus est en parfaite santé. Les obstétriciens sont ainsi tenus, par une obligation légale d’information, d’évoquer les pathologies possibles observées lors d’examens au cours de la grossesse. En conséquence de cette approche de surmédicalisation de la grossesse, de nombreuses femmes témoignent de l’état anxiogène que ces examens génèrent. De plus, pour que la fécondité soit à son maximum en vue d’une conception, pour l’homme comme pour la femme, et que la probabilité d’un incident chromosomique soit au plus bas, les obstétriciens s’accordent pour dire que l’âge de conception idéal pour la femme se situe entre 25 et 35 ans. Or, les femmes font des enfants de plus en plus tard ! Ce phénomène additionné au Dépistage Pré-Natal quasi systématique, on ne peut que constater le renforcement de l’angoisse lié à l’état de grossesse. Quels effets sur le bébé, nous n’en savons rien encore, mais des études épidémiologiques ne manqueront pas de le mettre en lumière dans les années à venir.
Conséquences après 50 ans de contraception et d’IVG
Une IVG pour 3 naissances en France
En février 2010, le rapport de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) établit le constat suivant : « Une partie des IVG apparaît donc évitable par un effort accru et mieux ciblé de prévention des grossesses non désirées. Mais il serait illusoire d’en attendre une maîtrise totale de la fécondité. Des travaux de recherche montrent qu’une augmentation de 50% de la prévalence de la contraception ne diminue que de 32% le nombre d’IVG. En effet les facteurs qui conduisent à une grossesse imprévue et à la décision de l’interrompre sont multiples, complexes, et échappent pour une large part à l’intervention publique. On estime que 40% des femmes en France auront recours à l’interruption volontaire de grossesse à un moment donné de leur vie[i]. […] Mais le niveau des échecs contraceptifs est préoccupant : 72% des IVG sont réalisées sur des femmes qui étaient sous contraception, et dans 42 % des cas, cette contraception reposait sur une méthode médicale, théoriquement très efficace (pilule ou stérilet)[ii]. Ces échecs reflètent une inadéquation des méthodes et pratiques contraceptives. »
L’étude publiée par la DREES, le service statistique des ministères sociaux, le 21 juin 2013, présente les derniers chiffres en date: il s’élève à 222 500 en 2011. En revanche la part des IVG médicamenteuses ne cesse d’augmenter, au point d’atteindre 55% du total des IVG. Globalement, « le taux moyen de recours à l’IVG en France est de 15,1 pour 1000 femmes de 15 à 49 ans » et « c’est parmi les femmes de 20 à 24 ans [que ce taux] est le plus élevé« : 27 pour 1000 en métropole et 50 pour 1000 en outre-mer. « Ce nombre d’IVG, y compris chez les plus jeunes, ne s’explique pas principalement par un défaut de couverture contraceptive« ,indique la DREES qui précise que 91% des femmes sexuellement actives déclarent employer une méthode contraceptive. « Les femmes connaissent de mieux en mieux la contraception d’urgence (pilule du lendemain et du surlendemain) et l’utilisent de plus en plus ».
Généthique, résume l’étude FECOND, réalisée en 2012 par l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) et l’Institut National d’Etude Démographique (INED), faisant un état des lieux de l’utilisation de la contraception par les Françaises. Elle a été menée auprès de 5275 femmes âgées de 15 à 49 ans et auprès de 1011 médecins généralistes et gynécologues. Cette étude révèle que « La pilule reste en 2010 la méthode de contraception la plus utilisée en France : une femme de 15-49 ans sur deux l’utilise […]La proportion de femmes y ayant recours tend à diminuer depuis le début des années 2000 (-4,6%),[…] mais cette baisse est globalement compensée par l’adoption de nouvelles méthodes hormonales pour 4% des femmes en 2010.
[Plus précisément, et selon l’âge, NDLR], le recours à la pilule a diminué de façon différente. [Chez les 20-24 ans], cette baisse n’est pas compensée par d’autres méthodes contraceptives« . Selon les auteurs de l’étude, la diminution de l’utilisation de la pilule chez les 20-24 ans (-10,4%), aurait entre autre pour origine la « dégradation de la situation économique » des jeunes femmes puisque « leur taux de chômage a quasiment progressé de 5 points en dix ans » et « le recours à la pilule peut représenter un budget important, surtout lorsque l’on se voit prescrire des marques non remboursées. Chez les jeunes de 18-19 ans, la baisse (-4,4%) s’accompagne d’un recours plus fréquent au préservatif et aux nouvelles méthodes hormonales [et] chez les femmes de 25-29 ans, cette baisse (-5,8%) est largement compensée par ce recours (+6,9%) ».C’est un fait: le nombre d’IVG ne baisse pas en France, comme cela a pu être le cas en Allemagne, par exemple.
Les chiffres de l’IVG en Belgique
En Belgique, les interruptions de grossesse sont passées de 19100 à 19600 de 2010 à 2010, selon le rapport du Sénat et de la Chambre des Représentants de Belgique de 2012. La population belge en 2011 était de 11 millions d’habitants. Le rapport établit que les femmes belges avortent de 11 ans à 49 ans, que l’âge moyen de l’interruption est de 27 ans et que Bruxelles capital compte à elle seule 25% des avortements du pays. Enfin, 67% des femmes qui avortent ont entre 0 et 1 enfant.
L’usage de la contraception en Europe et le taux d’IVG
Pour aller plus loin dans l’analyse, comparons les Pays-Bas et la France : en France, 68,8% des femmes de 20 à 49 ans sont sous contraception, dont 52 % utilisent les contraceptions dites efficaces (pilule, stérilet…). En Hollande, 75% des femmes utilisent une contraception mais 47% d’entre elles sont sous contraception dites efficaces. On constate que le taux d’IVG en France est de 1 pour 3 naissances tandis qu’en Hollande, il est de 1 pour 9 naissances.[iii] On peut se demander pourquoi la femme française fait plus souvent face à une grossesse non désirée et a ainsi recours plus souvent qu’en Hollande à l’IVG alors que la Française est la première consommatrice de contraception chimique au monde.[iv]
Corrélation entre taux de contraception élevé ET nombre d’IVG élevé:
Ainsi que l’évoque brièvement l’étude FECOND, on pourrait y avoir une corrélation statistique négative entre le taux de contraception et le nombre d’IVG. Parmi les raisons possibles, en voici deux qui pourraient expliquer cette corrélation:
- La société ne veut pas d’imprévu. on lui dit que la pilule permet l’acte sexuel tout le temps et quand une grosses s’annonce, l’IVG prend le relai. Aucun problème: comme une dent qu’on arrache!
- L’information des « consommatrices » est mal faite et incomplète, concernant l’action et l’efficacité réelles de la contraception : les médecins et gynécologues n’évoquent pas le triple fonctionnement de la pilule et de la pilule du lendemain: à la fois anti-ovulatoire (effet central) + anti-nidatoire (c’est à dire abortif) + altération de la glaire cervicale (effets périphériques). Idem pour le stérilet qui est encore plus souvent anti-nidatoire que la pilule. Et personne ne parle non plus, en prescrivant la pilule du lendemain, des effets secondaires physiologiques de la pilule du lendemain. Les doses d’hormones que la prise de la RU486 impose au corps est, dit-on, 35 fois supérieure à la dose quotidienne de la pilule classique, paraît-il, si bien que le corps ne peut que réagir. Quant à l’IVG, les infirmières et médecin d’orthogénie ne prennent pas le temps de parler à sa « patiente » et n’évoquent en particulier pas les conséquences psychiques constatées chez certaines femmes.
Nota Bene: notons que les pilules du lendemain ou du surlendemain, peuvent avoir un effet abortif lorsqu’elles sont prises après l’ovulation, puisqu’elles empêchent la nidation de l’embryon déjà conçu dans la muqueuse utérine. Or cet élément n’est pas pris en compte dans l’évaluation du nombre d’IVG parce que c’est difficile de le savoir, de le comptabiliser mais surtout, d’accepter ce fait de l’action abortive de la pilule du lendemain.
Refus de la fécondité dans sa dimension naturelle et refus de la non-conformité
L’IVG, l’IMG et la contraception a ainsi redessiné les contours des interdictions morales et la relation à la maternité et la féminité. Certains médecins acceptent de pratiquer une Interruption Médicale de Grossesse (IMG) pour des raisons aussi légères qu’un bec de lièvre ou encore un doigt surnuméraire, entrant de plein pied dans une démarche eugéniste. Des procès contre les obstétriciens pour un handicap non annoncé, gémellité lors d’une FIV (où l’on pratique en option, la réduction d’embryons non souhaités) ou autres montrent bien la violence que la femme peut faire à son corps quand celui-ci ne répond pas à ses attentes. Il va sans dire que l’homme a un rôle négligeable dans le processus de décision mais nous l’évoquerons plus loin.
Profond déséquilibre démographique: qui s’occupera des seniors ?
Le vieillissement de la population, conséquence directe de la baisse de la fécondité, devrait produire un effet pervers : celui du déséquilibre des décisions politiques et des enjeux nationaux vers les personnes âgées, défavorisant du même coup les familles et mettant un peu plus la femme et la mère en situation de difficulté.
L’Union Européenne voit son taux de fécondité au plus bas avec 1,56 enfant par femme en 2006. En France, en 2007, le nombre d’enfant par femme est de 2[v], ce qui est en dessous du taux de remplacement des générations. Ce taux de fécondité était de 2,3 en 1974. En 2007, le nombre de naissances est au plus haut depuis 1981. [vi] La France reste ainsi l’un des pays les plus féconds de l’Union Européenne. En Italie du Nord par exemple, le nombre d’enfant par femme est de 0,99.
Parmi les explications au dynamisme relatif des naissances en France par rapport au reste de l’Europe, on peut mentionner la politique familiale française, même si celle-ci fait l’objet de coup de boutoirs incessants. Cependant, les Associations Familiales Catholiques, évoquant le congé parental en Europe, commentent[vii] :
« La France pourrait se croire bonne élève de l’Europe avec ses 16 semaines de congé maternité rémunérées pour un premier enfant. C’est oublier que l’Italie accorde 20 semaines rémunérées, le Danemark 28 et la Suède, la plus généreuse, jusqu’à 65. »
L’analyse complexe des liens entre une politique familiale favorable et un taux de fécondité en baisse malgré une croissance pendant les six dernières années, n’assurant pas le remplacement des générations.
Les femmes ont un rôle cruciale dans la protection et l’amour donné aux seniors. Le Rapport de EESC (European Economic and Social Council) intitulé Contribution of Invisible Work on the Creation of Wealth du 17 octobre 2011 confirme que la contribution des femmes au rapport intergénérationnel et, en particulier auprès des plus âgés, est à valoriser dans le PIB Bonheur des états et leur création de richesse. Et l’apport des plus âgés aux familles est bien résumé par le bioéthicien Axel Kahn : « L’humanité s’exprime avec splendeur entre deux êtres dont l’un, doté de plus d’expérience et de savoir que l’autre, lui tend la main pour l’amener à son niveau, puis, peut-être, se laisser dépasser »[viii].
En France, les quelques 222 000 avortements annuels constituent une des raisons de la déformation de la pyramide des âges et vont créer un déséquilibre pour les générations à venir. C’est un fait : la société française vieillit. La part des plus de 65 ans dans la population totale est passée de 14,6% en 1994 à 16,2% en 2007 et la part des moins de 20 ans est passée de 26,7% en 1994 à 25% en 2007[ix]. Se posent alors deux questions fondamentales:
- Comment assurer que les personnes du 3ème et 4ème âge sont pris en charge avec dignité et sécurité par une société aimant ses anciens ?
- Comment assurer la représentation démocratique des familles et ainsi assurer l’avenir de la société ?
Avec de plus en plus de personnes du 3ème âge voire du 4ème âge, votant et pesant de plus en plus lourdement au plan médical et social, quel rôle veut-on donner réellement aux familles et à ses enfants ? Ce sont bien ceux qui n’ont pas encore le droit de vote –les enfants- qui assureront les retraites de ceux, de plus en plus nombreux –les plus de 60 ans – qui influencent lourdement nos orientations politiques et budgétaires ! Des décisions politiques importantes sont à prendre pour redonner à la famille la place qui lui revient. Un parti politique européen avait émis l’idée suivante : attribuer des droits de vote supplémentaires aux familles en fonction du nombre d’enfants. L’arbitrage d’intérêts économiques et politiques entre les familles avec jeunes enfants et les personnes âgées serait ainsi rendu possible par le jeu démocratique du vote.
Les troubles psychologiques à la suite d’une IVG
Parmi les malaises de la femme face à son corps, nous devons mentionner les troubles ressentis par certains pères et certaines mères ayant vécu une IVG. Encore non reconnu en Europe par les psychiatres mais faisant l’objet d’études médicales à travers le monde, ces troubles psychologiques commencent à être évoqué timidement en France. On pouvait lire dans Elle le 12 avril 1999[x] :
On ne parle pas des aspects durs et éprouvants de l’IVG. Du coup, les jeunes femmes surtout les adolescentes, n’en ont pas de représentation concrète, de vision lucide – Elle Magazine
Ecoutons ses témoignages de spécialistes: « Il n’est pas de femmes ayant avorté », nous dit le Dr Michel Cohen Bouliaka, gynécologue, « quelle que soit leur culture, leur religion, leur niveau d’éducation qui ne souffrent de frustration et d’un sentiment de faute. La blessure se réveille quand on ne s’y attend pas. Constituée d’un ensemble de symptômes, variables d’une personne à l’autre, le SPA apparaît à plus ou moins long terme, de façon sournoise, alors que la femme a l’impression d’avoir tout oublié. »
Et enfin, écoutons ce témoignage d’une jeune femme ayant avorté qui trouve écho dans de nombreux blogs sur l’IVG : « J’avais mal et je devenais folle. On m’a mise sous Prozac pendant trois ans. Après un an, je me suis mariée avec mon ami. Lui aussi a fait un travail avec un psychologue : il a compris pour l’IVG. Sept mois après, il a réalisé et il a commencé à pleurer, à appeler son enfant, à dire à tout le monde qu’il avait perdu son enfant. […] Maintenant, je suis contre l’avortement, même si je ne suis pas d’accord pour qu’on supprime la loi. J’aimerais que l’accompagnement des femmes change, que l’on aide vraiment les femmes à comprendre le désir profond de vie qu’elles portent en elles, qu’on les aide à trouver d’autres solutions que des solutions de mort. »[xii]
Se reporter au Dossier Troubles psychologiques de l’IVG de l’Institut Européen de Bioéthique.
Témoignage dans les blogs féminins des pressions et souffrances liées à l’IVG
Dans les blogs comme celui des sites Aufeminin.com ou Doctissimo.fr, le jeunes filles et jeunes femmes se livrent anonymement: on y lit des témoignages de pressions vécues au sein de la famille, de douleurs physiologiques, psychiques et relationnelles. Les jeunes filles avortent sans se poser de questions métaphysiques et certaines pleurent leur perte par la suite.
Conclusion des difficultés de la femme à « gérer » son corps et son enfant
Il s’agit bien d’affirmer que la fécondité de la femme est un phénomène naturel et doit être respectée comme telle. Si la société ne passe aux jeunes que le message : « faites l’amour comme bon vous semble, on aura toujours une solution pour vous débarrasser des conséquences ! », comment la femme peut-elle aimer ce corps qui est le sien et d’où peut jaillir la vie ? Il faut donc tout faire pour révéler aux femmes la beauté de leur corps, pour réduire le nombre des avortements et pour éduquer les hommes et les femmes à comprendre le fonctionnement de leur corps afin de compter sur lui au lieu de le combattre.
Les ChildFREE
Le refus de maternité est devenu un segment de population reconnu, étudié et recensé dans la population américaine. Ainsi, les Child Free refusent la société américaine qu’ils jugent trop centrée sur les enfants et réclament leur liberté financière et pratique en refusant volontairement de concevoir. Le site http://www.childfree.net/, par exemple, expose leurs motifs:
« We consider ourselves childFREE – free of the loss of personal freedom, money, time and energy that having children requires.”
[i] N.BAJOS « sexualité, contraception , prévention et rapports de genre », in « La santé des femmes en France »,
[i] N.BAJOS « sexualité, contraception , prévention et rapports de genre », in « La santé des femmes en France », DREES, coll Etudes et Statistiques, La Documentation française, 2009
[iii] Ethique religion Droit et Reproduction, Paris 2001 p 61
[iv] Ethique religion Droit et Reproduction, Paris 2001 p 63
[v] Source INSEE Bilan démographique 2006 : un excédent naturel record
[vi] Source INSEE Bilan démographique 2006 : un excédent naturel record
[vii] La vie des AFC n°125 Septembre : Octobre 2009
[viii] Axel Kahn et Christian Godin, L’Homme, le Bien, le Mal
[ix] Source INSEE Bilan démographique 2006 : un excédent naturel record
[x] Elle N°2780, 12 avril 1999
[xi] Deux citations tirées de Ethique religion Droit et Reproduction, Paris 2001 p.115
[xii] Sabine Faivre, La Vérité sur l’avortement aujourd’hui, Pierre Téqui, 2006, p.64
Crédits photos: pregant woman being held from behind by a man – Provided by Microsoft