Défendre la famille

La famille subit de nombreuses attaques dans nos sociétés occidentales.

Comment? Par le divorce, le mariage de personnes de même sexe, la baisse du nombre d’enfants par couple qui parcellise les familles, une fois les enfants partis de la maison, la Gestation pour Autrui qui permet techniquement d’avoir jusqu’à cinq parents (deux donneurs de gamète, une mère porteuse, des parents adoptants), l’exogenèse ou utérus artificiel, l’IVG…

Pourquoi? Individualisme, matérialisme, perte de repères… Difficile de comprendre pourquoi les tendances modernes ne veulent plus de la famille traditionnelle, père-mère-enfants, pourquoi la mère n’est plus valorisée dans son rôle d’éducatrice et le père dans son rôle de boussole pour l’enfant – celui qui donne le cap. Cependant, quand la liberté individuelle prime, on observe que les lois ne sont plus objectives car chaque citoyen définit alors ainsi ses normes. Dans ce contexte, la famille devient ainsi un carcan trop étroit et contraignant pour l’expression du moi.

L’altérité et le don de soi sont deux préalables à la constitution de la famille : l’un parce que sans altérité, il ne peut y avoir de compréhension profonde et acceptante de la particularité de chacun et l’autre car sans envie de donner, on ne peut aimer et donc faire croître une famille heureuse.

Et allant de pair avec la destruction de la famille, l’institution du mariage est secouée dans ses fondements. C’est un réel retour en arrière alors que, dès le IV° siècle, Saint Augustin pressentait  que le véritable amour conjugal était un amour de prédilection qui trouve son accomplissement dans les enfants, l’acceptation de l’autre dans sa différence. Il appellait à la fidélité des époux dans le sacrement de mariage, ce qui n’est plus très à la mode….

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