Propositions culturelles et relationnelles
En quelques mots
- Promouvoir la paix homme-femme et arrêter la guerre des sexes
- Réconcilier la femme avec son corps
- Former les jeunes filles
- Défendre la Famille
La paix entre l’homme et la femme
Comprendre les différences homme-femme
La femme pas sans l’homme! l’homme pas sans la femme! L’homme révèle la femme à elle-même mieux qu’elle ne pourrait le faire seule et, de même, la femme révèle à l’homme son identité profonde. Pourquoi les séparer ? La femme, meilleure amie de l’homme : cela pourrait-il se faire ? Et si nous prenions le temps pour comprendre ces différences psychosexuelles qui nous agacent tant ? Et si nous nous mettions à les aimer pour nous appuyer les uns sur les autres ?
Cette compréhension des différences psychosexuellespeut se faire par les lectures suivantes:
- John Gray, psychologue américain, auteur à succès de « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus »
- Yvon Dallaire, psychologue québecois, qui propose de redevenir bilingue homme-femme avec Qui sont ces femmes heureuses? et Qui sont ces hommes heureux?
Parler du malaise des hommes face à la revendication féministe est peu courant mais nécessaire car un malaise s’est instauré dans le dialogue homme-femme. De nombreux sites parlent de la femme: combien parle de l’homme?
- Le site http://www.homme-culture-identite.com/ propose de réfléchir sur ce mal-être masculin
- Eric Zemmour le confirme dans plusieurs interviews dont cette vidéo:
Monter des groupes de paroles de femmes
Aux Etats-Unis où ils sont légions: on y propose d’évoquer joies, difficultés dans la mission de mère, de professionnelle et/ou d’épouse : la liberté de parole, l’évocation de situations que l’on a déjà rencontrées soi-même et pouvant trouvé des solutions lors de partage d’idées, permettent toujours de surmonter les difficultés et de repartir conforter dans son couple et pleine de ressources nouvelles pour la vie quotidienne. Sortes de bouffée d’oxygène où les femmes peuvent partager pleinement leurs soucis de femmes et/ou de mères, ses rencontres peuvent agir comme des soupapes pour éviter que des situations de conflit de couple ou de famille s’enveniment et au contraire, entrouvrir des voies pour apprécier les différences entre l’homme et la femme.
Se former à une bonne communication de couple
La formation à une bonne communication du couple s’impose afin que les deux partenaires s’engagent sur le même chemin d’harmonie et de vie de couple équilibrée. Tout manque ou besoin non satisfait, s’il est bon, se traduira par une violence dans le couple. La confiance et l’amour sont à travailler chaque jour. Pour cela, il existe une multitude d’outils améliorant la communication de couple.
- La méthode CRITERE développée pour résoudre des conflits irréconciliables de guerres tribales en Afrique, permet de d’identifier et rejoindre les besoins de l’autre et trouver des solutions WIN-WIN.
- Les livres Gagner ensemble et Les Cinq Langages de l’amour de Gary Chapman permettent de travailler à cette communication harmonieuse. Ces théories permettent de se former à des négociations WIN-WIN pour sortir du rapport de forces dominant-dominé, quelque soit le sexe qui domine.
- des stages Deux Heures Pour permettent de parler de communication homme-femme, parent-enfant, sexualité…
Parler de sexualité semble très important car, là aussi, la femme et l’homme ne fonctionnent pas de la même manière. et quand on ne rejoint pas l’autre dans son besoin ou son désir, on prend avec violence ce qu’on pourrait obtenir en l’expliquant. Rien ne doit être tabou si l’on désire une relation sexuelle durable et épanouie pour un couple épanoui. L’acte sexuel est toujours emprunt d’un passé personnel très profond et parfois blessé. La sexualité est le lieu où s’exprime le plus et le mieux les fragilités et les fêlures de la personne. Si on en parle, on peut comprendre de nombreuses choses sur soi et sur l’autre et faire en sorte que la relation homme-femme offre une sexualité épanouissante. Il faut parler de la relation sexuelle malgré les fêlures, les faiblesses, la pornographie, les vécus douloureux s’il y en a eu:
- Ejaculation rapide ou retardée
- La pornographie, caricaturale, qui bloque l’imaginaire avec des images formatées, parfois choquante, violente…
- Expériences passées de viol, d’IVG ?
- …
Partager nos objectifs personnels
On pourra, à instance régulière, en début d’année scolaire par exemple, utiliser un outil utilisé dans les entreprises pour mesurer l’état d’avancement par rapport aux objectifs quantitatifs et qualitatifs de l’année (objectifs de vente, acquisition de connaissances, animation de réunion…) et l’adapter à nos objectifs personnels d’homme et de femme: la SCORE CARD.
Il consiste en un réflexion individuelle sur nos objectifs sur cinq axes pour l’année:
- mes objectifs personnels,
- mes projets pour mon couple,
- mes projets pour ma famille,
- mes projets prioritaires dans mon engagement envers la société
- mes objectifs pour alimenter ma dimension spirituelle
Le couple présente à son conjoint ce document de synthèse: chacun visualise et mémorise ce qui est important pour son alter ego. Et, comme en entreprise, on fait un point régulier pour vérifier l’avancement de ces projets et la faisabilité dans l’année de réaliser ses objectifs.
Enfin, le Devoir de S’Asseoir ou DSA. Le DSA est un rendez-vous mensuel du couple sur un sujet choisi et discuté à l’avance. Le couple se réunit à une date prévue, dans un lieu spécifique: au coin du feu avec une atmosphère de fête, au restaurant ….. On va évoquer le sujet choisi en commençant par une prière et finissant par une prière. Enfin, le DSA fait l’objet d’un résumé faisant état de ce qui s’est dit et des décisions prises. Le DSA permet ainsi d’écouter l’autre en profondeur, en particulier sur des sujets difficiles : désaccord sur l’éducation des enfants, rapports sexuels, gestion du budget, emploi du temps trop chargé, harmonie d’une famille recomposée…
Réconcilier la femme avec son corps
Réconcilier la femme, et en particulier la jeune femme, avec les beautés de son corps ordonné au don de soi et à l’amour est vitale dans notre société occidentale. Avec 80% de la population féminine française sous contraceptif , former les femmes à reconnaître leur période d’ovulation n’est pas chose facile ! On peut cependant faire deux constats :
- Baisse de la consommation de la pilule : les ventes ont baissées entre 2003 et 2006 de deux millions de plaquettes. [i] Les femmes en ont assez de consommer des produits chimiques dont on sait maintenant la toxicité et les effets sur la nature.
- Peu de femmes connaissent le fonctionnement de leur corps, et en particulier celles signes indicateurs de la période d’ovulation.
Former à la connaissance des corps pour contrôles les naissances
La méthode Billings propose des formations aux méthodes d’auto-observation dont les bénéfices essentielles sont appréciés par de nombreuses cultures de pays en voie de développement. En effet, cela ne coûte rien, on ne consomme pas de produit chimique (donc pas d’effet secondaire) ni ne porte un dispositif en métal ou en plastique, on peut débattre en couple de ces décisions et quand on veut avoir un enfant, on connaît tellement bien le fonctionnement de son corps que l’on met tous les atouts biologiques de son côté pour concevoir rapidement (sauf en cas d’infertilité bien sûr).
C’est en fait le seul choix de contrôle des naissances qui implique réellement l’homme (à part en fait, celui du préservatif). Elle suppose toutefois que les deux partenaires soient dans une relation équilibrée et durable et que les deux consentent aux sacrifices demandées par la méthode.
La pilule, le stérilet, le vaccin anti-grossesse, l’implant contraceptif sont des méthodes de MACHISTES
En effet, ces méthodes reposent uniquement sur les épaules de la femme. Elle prend la pleine responsabilité d’avoir des rapports sexuels sans être enceinte, vis à vis de son partenaire. La femme a voulu se libérer de la biologie et elle se retrouve souvent seule aux prises de son propre piège, celui de tout vouloir contrôler et d’être amenée à avorter si un facteur chimique ou l’utilisation de la contraception dérape. Et les conséquences de l’avortement, c’est elle qui les porte aussi dans son corps, son cœur et son âme.
L’allaitement : pour une relation renouvelée avec son corps et son enfant
L’allaitement est important quand il est possible. Ne pas allaiter n’empêchera pas la femme d’être une « vraie » femme mais, en revanche, allaiter son petit peut l’aider à faire ce chemin de réflexion et de retour sur elle-même pour comprendre ce qui fait d’elle vraiment une femme et l’engage vis-à-vis de ses enfants, son mari et la société.
Aujourd’hui, nous vivons un rapport au corps qui est de l’ordre du plaisir et de la séduction. La femme allaitant son petit nous renvoie une image d’animalité et de maternité qui nous met mal à l’aise. Nous faisons à nouveau face au paradoxe français :
La société française aime la mère et pourtant la rejette quand l’expression de sa maternité devient trop forte.
L’OMS reconnait que l’allaitement est bon pour la protection immunitaire de l’enfant et préconise au moins six mois d’allaitement. Cela ne fait pas état cependant de l’importance du lien psychologique que se créé lors de l’allaitement. Toute femme ayant allaité le sait bien : le petit « boit » sa mère autant qu’il se nourrit. C’est un temps d’échange particulièrement fort et fondateur dans la relation enfant-maman. Au moment où l’enfant parait petit et fragile, la tétée donne de découvrir la personnalité de l’enfant et sa manière de communiquer plus mûre et plus personnelle que l’on ne peut l’imaginer. Parmi les obstacles à l’allaitement, notons le manque de formation, le retour au travail, la prise de traitements médicamenteux et la maitrise de la fécondité.
La Leche League donne des conseils précieux par téléphone, en téléconférence sur internet ou encore sur le site de la pour contourner ces obstacles.
Faire baisser le nombre d’IVG
Les gouvernements successifs français n’ont rien fait pour faire baisser les chiffres de l’avortement, bien au contraire. Et la proposition de chèque contraception de Ségolène Royal a même l’intention inverse en tête. Il faut, pour faire baisser ces chiffres, s’engager dans trois voies :
- Obligation d’information sur les risques physiologiques et psychiques de l’IVG et de la pilule du lendemain
- Financement public de maisons d’accueil pour femmes enceintes souhaitant garder leur bébé (et il y en a!)
- Etudier scientifiquement les conséquences psychiques et physiques de l’IVG
- Délier les langues: laisser les femmes s’exprimer publiquement sur leur expérience douloureuse de l’IVG
S’émerveiller d’être femme
Choisir un état de vie avant de choisir un job
Les jeunes filles semblent parfois perdues et confuses dans le rapport entre hommes et femmes. Et toutes les femmes n’ayant pas les mêmes aspirations ni besoins, il est impératif d’inciter les jeunes filles à réfléchir à leurs priorités de vie:
- être mère ou pas?
- faire carrière ou pas?
- mener carrière et enfants de front : comment et avec quelles conditions?
Dans l’ouvrage Femmes dans le Christ, vers un nouveau féminisme, l’œuvre de la Bienheureuse Edith Stein, sainte des temps modernes, tient une place proéminente : celle-ci propose trois états de vie pour la femme – celui d’épouse et de mère, celui de célibataire consacrée dans la vie religieuse et celui de célibataire « dans le monde ». Dans Die Frau[ii], l’accent est mis sur la difficulté à concilier travail et vie de famille pour l’épouse-mère.
De plus, Edith Stein se demande si une femme peut ou doit occuper d’autres postes que les « professions naturelles féminines », et y répond par l’affirmative : « On peut même, sans doute, affirmer qu’il n’existe pas de profession qu’une femme ne pourrait exercer le cas échéant », « Aucune femme n’est uniquement « femme », chacune a sa singularité et ses dispositions exactement comme l’homme »[iii].[…] Pour Edith Stein, Toutes les professions sont possibles, voire souhaitables pour les femmes, mais c’est surtout en tenant compte de la condition féminine et de ses dispositions spécifiques (qu’elle a déterminé avant grâce à la philosophie, mais aussi à la théologie), que la femme pourra se réaliser et être utile à la société [iv]:
« C’est ainsi que l’accès à de multiples professions pourrait être un bienfait de la vie sociale, pour la vie privée et publique, et cela surtout si elle garde une éthique féminine »
On peut donc se demander si, dans le cursus d’apprentissage scolaire et dans l’éducation familiale, les parents et l’école ne passeraient pas à côté d’une réflexion fondamentale pour la vie de la jeune fille : celui de choisir son état de vie avant même de choisir un plan de carrière ! Ce n’est bien sûr pas chose aisée, surtout quand le vagabondage affectif et sexuel prône « d’essayer pour voir ». De plus, choisir la vie de femme mariée sans savoir si l’on va effectivement trouver l’âme sœur est un pari mais ce choix permet de remettre la jeune fille devant sa vocation fondamentale :
- épouse et mère
- célibataire « dans le monde «
- célibataire consacrée
Cette élection devrait être première par rapport au choix d’une formation professionnelle ou tout au moins, si la réponse n’est pas claire, la réflexion sur ce choix d’état de vie doit être entrepris pour une vie réussie. Edith Stein démontre encore son prophétisme pour notre monde du XXI° siècle en annonçant la difficulté à concilier vie familiale – vie professionelle et propose d’y remédier par un choix d’état de vie en conscience: « Comment préparer adéquatement les jeunes filles d’aujourd’hui à bâtir librement et consciemment leur vie ? Ayant reconnu la diversité des aspirations de la femme adulte, nous constatons la nécessité d’y préparer les jeunes filles. Il convient d’une part de les renseigner sur les différentes options qu’elles devront faire pour choisir librement leur état de vie. D’autre part, il faut les avertir de la difficulté typiquement féminine de concilier harmonieusement travail et maternité. Edith Stein nous parlait d’attitudes de l’âme prédisposant chacun à sa vocation personnelle. Nous savons que ces attitudes sont partiellement innées. Edit Stein éclaire les femmes de son temps et de naître par le biais de la triple vocation humaine dont il a déjà été question : être à l’image de Dieu, se multiplier et dominer la terre. »[vi]
Education affective et sexuelle des garçons et des filles: pour un émerveillement du corps!
L’éducation affective et sexuelle des jeunes garçons et jeunes filles se fera très différemment de l’éducation de l’école avec des organismes comme:
- Teenstar: initiative américaine datant de 1980. La fondatrice devant les 1,2 millions de grossesses de jeunes filles et 400 000 avortements chez ces mêmes jeunes filles, décide de mettre au point une pédagogie adaptée aux garçons et aux filles : cette pédagogie se déploie en une heure de réflexion par semaine pendant une année avec des ateliers dédiés aux filles et aux garçons puis un tronc commun. Tout le discours consiste à montrer aux garçons comme aux filles combien leur corps est ordonné à la beauté et l’amour.
Instruire les femmes
« Instruire une femme c’est instruire tout un village », dit le proverbe africain. En conséquence, le budget Formation requis par la loi et apporté par les entreprises devrait donner accès à toutes sortes de formations accessibles à toutes les femmes, actives ou dites à tort « inactives » : les chômeuses, les grands-mères en retraite et les mères au foyer !
La WomanAttitude demande l’accès à des formations pour toutes les femmes : formation intellectuelle, sociale, compétences de gestion de conflits, de communication….
Qu’on soit au foyer, en entreprise, en association ou entre les deux, faire marcher son cerveau et explorer de nouveaux champs de compétences est nécessaire: formation à l’entrepreneuriat, à la communication de couples, à la gestion de conflit, à une sexualité épanouie, à la philosophie, que sais-je, … profite à toute la famille et à la société et facilitera en particulier la transition du foyer vers des activités extérieures rémunérées ou non, si c’est le choix de la femme.
Défendre la famille et le mariage
Aimer sa mère
Aimer sa mère a une puissance symbolique qu’il faut faire perdurer. La Fête des Mères ou encore l’OMS avec la Journée mondiale de la Santé ayant pour thème la santé de la mère et de l’enfant, reconnaissent que les mères contribuent au bien-être des sociétés. « Pour la fille, rien ne peut remplacer de grandir à côté d’une mère qui incarne la vraie féminité. » [vii], dit Edith Stein.
Apprendre à être mère
Notre société, dans son organisation du travail, sa sécularisation, son industrialisation et son individualisme a perdu le contact avec l’enfant et le sens de la maternité. C’est pourquoi les jeunes femmes vont devoir apprendre à être mère. Ne l’ayant pas appris au contact des femmes de leur famille ou du village comme dans les sociétés d’autrefois, elles seront désemparées face à l’enfant et auront besoin d’être épaulées dans cette grande et lourde tâche de l’éducation du tout petit.
- Le Mouvement Mondial des Mères propose des ateliers pour apprendre à être mère. Même s’il leur manque une aspiration spirituelle, les bases selon lesquelles la famille est le lieu de l’apprentissage de la paix sociale sont posées.
- Martine Barbeau, Docteur en psychologie sur l’enfant, propose un parcours de réflexion dans un ouvrage intitulé Apprendre à être mère [viii]. En évoquant l’itinéraire de l’enfance, la mémoire et l’identité, la femme comme cœur de l’homme et enfin la maternité spirituelle, Martine Barbeau offre des pistes précieuses pour s’approprier la mission de la mère : celle du don de soi.
Maintenir la famille comme première entité sociale
C’est à la famille qu’appartient le droit d’établir ses valeurs familiales. La Loi et l’école ne doivent pas avoir de prérogatives sur la famille, dans la limite du respect des lois, bien sûr. Après avoir débattu des valeurs familiales en couple, les parents pourront les présenter à ses enfants lors d’une petite fête familiale. L’objectif est de bien définir ce qui est important et non négociable pour la famille en termes de valeurs, vertus, qualités à acquérir… et de de présenter ce projet comme un guide moral et spirituel des actions et paroles de la famille.
La place du père
Cette autorité est essentielle et a besoin d’être encouragée et aidée. Bienfait pour la mère et pour le père, de quelle autorité parle-t-on ? De celle qui permet au père de jouer pleinement son rôle de guide, d’ouvreur vers le monde extérieur pour les enfants et de soutien pour son épouse. Et pour cela, la femme a un rôle de premier plan. C’est par elle que l’homme devient père et par elle qu’il lui sera donné d’exercer pleinement son ministère de père.
La mère ayant bien intégrée que l’aide au conjoint est une aide mutuelle pourra faire une place particulière au père dans la vie du petit enfant, dès son plus jeune âge. Il ne s’agit pas là de partager les tâches ménagères, ni de partager le temps pour s’occuper du bébé même s’il est très bon que depuis deux générations, le père soit beaucoup investi dans la vie quotidienne de la maison. Il s’agit plutôt que la mère par son attitude de douceur, d’amour et d’humilité montre aux enfants la place due au père. Et le père peut bénir ses enfants comme c’est encore pratiqué dans les familles juives et musulmanes.
Pour rendre évident l’amour centrale du père, un temps individuel avec le père avec chaque enfant pourra être planifié dans l’emploi du temps familial. Ce sera l’occasion de bâtir la confiance entre le père et l’enfant en faisant une activité de quelque sorte qu’elle soit. L’objectif de cette pratique est de faire passer un message de disponibilité, d’écoute et de confiance du père pour l’enfant. A utiliser sans modération car, dans les temps plus difficiles et moins protégés par l’amour paternel, on peut penser que l’enfant se souviendra de cet amour inconditionnel de son père.
Soutenir la signification profonde du mariage
Lionel Jospin, ancien Premier Ministre, disait en mai 2004 dans le Journal du Dimanche:
« Le mariage est dans son principe l’union d’un homme et d’une femme. »
Cette définition n’est pas due au hasard. Elle renvoie non pas d’abord à une inclination sexuelle, mais à la dualité des sexes qui caractérise notre existence et qui est la condition de la procréation et donc de la continuation de l’humanité. Quant à l’enfant, il n’est pas un bien que l’on peut se procurer, il est une personne née de l’union – quelque soit la modalité – d’un homme et d’une femme ».
Homo ou hétéro, de nombreuses personnes comprennent que le mariage civil n’est d’une certaine façon pas une affaire d’amour mais d’engagement réciproque d’une union incarnée par la différence des sexes qui ouvre à l’altérité et donc à la vie. Il faut donc que chaque couple marié désireux de défendre ce symbole très attaqué de nos jours fasse ce qui est en son pouvoir pour être le plus heureux possible ensemble, qu’il partage avec d’autres ce bonheur, en particulier avec les personnes seules, célibataires, mères seules, gens de la rue…
La puissance de cette altérité qui nous révèle à nous-même transparaîtra d’elle-même.
Il faut donc compter sur la bonne entente de chacun de nos couples pour montre au monde que c’est l’entité la plus valable pour la société, l’épanouissement de l’enfant et du couple lui-même.
Pour aller plus loin
[i]Article de Elle du 20 octobre 2008 La fin du féminisme Ou une nouvelle manière de vivre sa féminité ?
[ii] La Femme et sa destinée, éditions Amiot – Dumont, 1956 (recueil de six conférences données par Edith Stein sur le thème de la Femme)
[iii] La Femme et sa destinée chapitre 3 p. 86-87
[iv]La Femme et sa destinée, chapitre 3, p. 89
[v]La Femme et sa destinée, chapitre 3, p. 90-100
[vi] Femmes dans le Christ, pour un nouveau féminisme, Editions Carmélitaines, 2003, page 188
[vii] Die Frau de Edith Stein page 173
[viii] Apprendre à être mère de Martine Barbeau, Cahiers de l’Ecole Cathédrale, Editions Mame CERP, 1997
Crédits photo: @RoyaltyFree Corbis ET http://a136.idata.over-blog.com/400×404/2/56/02/50/tableaux/femme_africaine_allaitant.jpg Woman wearing graduation robe and Cap – by Fotolia