On a maintenant la preuve scientifique que les cellules foetales instaurent un dialogue entre la mère et son embryon, pour leur bénéfice à tous deux.
Le rapport Maternal-foetal Immunity – New data édité dans Bioethics News démontre, sur la base de plusieurs recherches documentées dans le PDF attaché, plusieurs faits remarquables:
- Dès l’instant de la conception, la mère active un mécanisme empêchant la réaction de rejet immunitaire envers la « matière biologique non reconnue » qu’est l’embryon.
- L’embryon libère des substances chimiques lui permettant de stimuler sa croissance, sa survivance contre des maladies létales, de permettre son histocompatibilité avec sa mère, créant ainsi le premier échange biochimique entre lui et sa mère.
- Dans les Fécondations In Vitro, le constat de prévalence de fausses couches et de complications prénatales supérieures à celle constatée dans une fécondation naturelle pourrait s’expliquer par l’hyperstimulation hormonale et par l’absence d’interaction biologique entre la mère et l’embryon pendant les quelques deux semaines qui séparent la conception de la nidation.
- L’embryon contribue à la santé de sa mère : il a été démontré que le foetus apporte ses propres cellules à sa mère. On retrouve en effet des cellules sanguines et placentaires du foetus dans différents organes de la mère: thyroïde, rein, peau, foie… par l’intermédiaire de la moëlle osseuse maternelle. Ces cellules pourraient jouer un rôle régénératif pour le corps maternel , comme cela a été démontré pour certains cas de maladies cardiaques ou auto-immunes de la mère. Le fait que le foetus « gratifie » sa mère de ses propres cellules pluripotentes pourrait la protéger de certains cancers ce qui constituerait la thérapie cellulaire de la Nature!
- Le nouveau-né laisse à ses frères et soeurs une empreinte immunitaire: la modification du statut immunitaire de la mère du fait de sa grossesse qui lui a permis de se protéger contre les agents infectieux tout en déactivant les effets antigènes contre le foetus, ne disparaît pas après la grossesse. L’enfant qui suivra bénéficiera ainsi de l’expérience acquise par le système immunitaire de sa mère lors de la grossesse précédente. L’empreinte immunologique laissé par le premier foetus garantit ainsi une protection accrue au nouveau foetus.