Le féminisme et ses enjeux

Le Constat

Le féminisme est un néologisme inventé par Charles Fourier dans les années 1830. De fait, en France, à cette époque, les discriminations à l’égard des femmes sont omniprésentes et le patriarcat est stipulé dans la loi. La révolution industrielle marque un changement radical : le patriarcat et l’organisation sociale sont remis en cause. Les féministes réclament alors le droit de vote, l’accès à l’enseignement supérieur et au divorce : ayant obtenu gain de cause, les mouvements féministes déclinent entre les deux guerres.

A partir des années 60, le féminisme prend une autre forme et donne un rôle central à la sexualité qui est pointé du doigt comme la source principale d’oppression de la femme. Cette théorie de libération de la femme, teintée de marxisme, de libéralisme et d’existentialisme, incite les féministes à aller plus loin : ces femmes veulent être libérées de la loi, des normes morales, de la société, de la culture, de la différence sexuelle… Imprégnées de relativisme et d’individualisme, elles exigent indépendance et liberté sexuelle. La femme devient alors la concurrente de l’homme: ceci marque la fin de la reconnaissance de la complémentarité et de l’altérité. En maniant habilement trois philosophies que sont l’Utilitarisme, la Théorie du Gender et l’Eugénisme, les lois et politiques mettant en œuvre la libération de la femme sont parvenues à modifier la culture et les lois, entre autre, grâce au bras puissant de l’ONU.