Cet arrêt de la CEDH établit le principe suivant lequel l’adoption des enfants du partenaire de même sexe doit être possible puisqu’elle l’est au sein des couples de sexes opposés. Ce qui fait légitimement craindre que la décision de la CEDH fasse jurisprudence pour des arrêts similaires au niveau national.
« La Cour pose le principe que l’adoption des enfants du partenaire de même sexe doit être possible lorsqu’elle l’est au sein des couples de sexes différents, quitte à évincer le parent biologique. Son raisonnement peut être ainsi synthétisé : Si la femme avait été un homme, l’adoption n’aurait pas été impossible, donc lorsque la femme n’est pas un homme, l’adoption doit être possible au nom de la non-discrimination selon l’orientation sexuelle. Le problème de fond de cet arrêt est le rapport de la majorité des juges à la réalité : ils font abstraction de la différence naturelle entre un homme et une femme, de la réalité de la famille et de l’enfant.
[…]Tout est analysé sous le prisme de l’égalité entre sentiments homosexuels et hétérosexuels. La différence sexuelle physique entre un couple hétérosexuel et un binôme homosexuel est réduite de façon erronée à une simple différence «d’orientation» sexuelle; et le principe de non-discrimination selon l’orientation sexuelle emporterait interdiction de distinguer selon l’identité sexuelle des parents. Or en matière de filiation, c’est l’identité sexuelle physique des parents qui importe, et non pas leur orientation.«On joue avec la vie d’un enfant et, en ne lui permettant pas de s’ancrer dans la réalité de sa filiation, on ajoute à une souffrance déjà causée par la séparation de ses parents.Indigne de la CEDH!