La femme et le travail

Le Constat

femme encriseLa femme est traitée inégalement sur le plan des perspectives de carrière et de salaire que les hommes mais les entreprises en sont conscientes et sont contraintes d’y remédier, pour des raisons légales mais aussi démographiques. Les entreprises qui se penchent déjà sur la résolution de ce problème en font un axe de communication majeur. Cependant, ces inégalités ne justifient en rien qu’elle se mute en homme car son être est féminin. Son apport professionnel sera donc sexué et devra être valorisé comme tel.

De surcroît, la valorisation du « travail invisible » effectué par la femme, (éducation des enfants, logistique, temps auprès des parents vieillissants…) qu’elle travaille ou non, permettrait de la réconcilier avec son rôle de mère et de travailleuse, afin qu’elle se sente bien à la place qu’elle choisit.

Le Rapport de l’INSEE 2008 rapporte que la femme dispose de moins d’argent que l’homme, occupe des postes moins en vue et elle est plus souvent seule avec enfants à charge et au chômage. Par cette comparaison homme-femme qui ne dévoile qu’une partie de réalité, on peut dire qu’il va être difficile pour la femme de se sentir soutenue par la société et de se renforcer dans son « être femme ».

Inégalités en tout genre

Salaires et de traitements

  1. inégalités salarialesLes femmes occupent des Catégories Sociaux Professionnelles ou CSP inférieures à celles des hommes en moyenne.
  2. Les femmes seules avec enfant ont un niveau de vie inférieur de 2000€ par an à celui des hommes. Et à CSP équivalente, la femme gagne moins d’argent.
  3. L’entreprise est le lieu privilégié d’expression du machisme et du sexisme. Le rapport de l’INSEE indique que :

Chômage

  1.  Le taux de chômage des femmes était de 9,5% pour les femmes et 8,6% pour les hommes au quatrième trimestre de 2008.
  2. Elle occupe la majorité des emplois à temps partiel.

Pauvreté

On recense plus de femmes sous le seuil de pauvreté que d’hommes. 4,3 millions de femmes au-dessus du seuil de 60% contre 3,7 millions d’hommes pour le même seuil.

Le Rapport du Secours Catholique, Pauvreté : Les femmes en première ligne, paru le 6 novembre 2009, met l’emphase sur les mêmes caractéristiques: pauvreté, solitude, difficultés de logement, rupture du lien familial, problème de la garde des enfants. Citons des extraits  de ce rapport : « La pauvreté touche davantage les femmes que les hommes. Six femmes sur dix rencontrées par l’association vivent sans conjoint. Elles sont 60,3 % dans cette situation en 2008 contre 49,5 % vingt ans plus tôt, soit un bond de plus de 10 %. La grande majorité d’entre elles vivent de transferts sociaux et quand elles n’ont pas d’enfant, leur revenu moyen ne dépasse pas 646 euros. Lorsqu’elles travaillent, c’est souvent pour un temps partiel, qu’elles n’ont pas choisi en général. Elles sont ainsi exposées à une insuffisance chronique de ressources. »[i]

Solitude

Les foyers de femmes seules représentent 85% des foyers monoparentaux. En France, un foyer sur quatre compte une seule personne – 4 millions contre 700 000 hommes en foyer monoparental.  De plus, dans les foyers monoparentaux constitués de femmes, 34% sont célibataires, 43% divorcées et 13% mariées, 10% veuves. Par comparaison, dans les foyers monoparentaux constitués d’hommes, 19% sont célibataires, 41% divorcés, 24% sont mariés et 15% sont veufs. On constate donc qu’il y a aussi plus de femmes célibataires que d’hommes célibataires. La femme est donc plus souvent seule que l’homme et plus pauvre que l’homme. L’un est-il la cause de l’autre ? Le taux de divorce en serait-il une des raisons ? Autant de questions complexes.

Peut-être pouvons-nous penser que la femme divorcée ou célibataire avec enfants devient plus solitaire du fait de son temps partagé entre les enfants et le travail. Son lien à la communauté est donc plus distendu par manque de temps. De plus, le divorce appauvrit : les femmes qui travaillent ne retrouvent en général pas leur niveau de vie de femme mariée.

Le mariage = protection contre le chômage?

Un article du Monde « Le couple, meilleur rempart contre le chômage ? » rapporte en 2012 un phénomène intéressant et qui soutient par la réalité sociologique constatée par l’INSEE, de ce que la Woman Attitude défend : le mariage et la famille comme « rempart » contre la pauvreté, la solitude et le chômage. « La statistique, frappante, est issue du traditionnel portrait social que l’Insee a publié mercredi 28 novembre. Chez les 30-54 ans, le taux de chômage des personnes célibataires est de 13 % pour les hommes et 12 % pour les femmes, alors qu’il ne dépasse pas 5 % et 6 % pour les hommes et les femmes en couple. Comment expliquer cette surprenante inégalité sur le front de l’emploi ? Est-ce le chômage qui favorise le célibat ou l’inverse ? Les deux sont clairement corrélés selon les chiffres de l’INSEE. Cependant, l’Insee se garde bien de préciser pourquoi, mais avance quelques pistes. Pour les hommes, les raisons sont d’abord à chercher dans leur niveau d’éducation. « Le diplôme confère un avantage aux hommes sur le ‘marché matrimonial’ « , résume crûment l’institut. Les statistiques sont ainsi formelles : les hommes plus diplômés sont plus souvent en couple que les hommes sans diplôme, eux-mêmes plus souvent au chômage. Mais, ce n’est pas le seul critère. Les hommes qui ont des enfants, plus souvent en couple, travaillent plus que ceux qui n’en ont pas, notamment car ils « sont davantage incités à travailler ou rechercher du travail pour subvenir à leurs besoins« , estime l’institut. […]

Pour les femmes, la situation est légèrement différente. D’abord parce que leur taux d’activité (qui prend en compte les femmes qui travaillent et celles qui cherchent un emploi), à l’inverse de celui des hommes, est plus faible pour celles qui sont en couple que pour les célibataires. Première raison à cela : la présence ou non d’enfants. 84,8 % des femmes célibataires avec enfant sont actives, contre 82,1 % de celles en couple. « La présence d’un conjoint apporteur de ressources offre à certaines femmes la possibilité de ne pas travailler pour élever leurs enfants, possibilité que n’ont pas les mères de famille monoparentale », explique l’Insee. Des femmes qui sortent du marché du travail et donc mécaniquement des statistiques du chômage. »

Les jeunes femmes ne veulent pas sacrifier leurs enfants à leur job

Le Magazine Elle rédigeait en octobre 2008  un dossier très révélateur, intitulé Le féminisme est-il fini ? Celui-ci évoque la saturation de certaines femmes ne parvenant pas à concilier le travail et la vie d’une mère accomplie.  « Juliette, 26 ans, l’explique clairement : « Regardez la vie des filles d’aujourd’hui. Seules ou en couple, à jongler avec un boulot pourri et des enfants qu’elles n’arrivent pas à voir et l’impression de passer à côté de tout. Ma mère a fait ça toute mon enfance. Elle n’était jamais là, toujours culpabilisée… En plus, elle a galéré pour tout, le boulot, les hommes, le fric, tout ! Et elle est passée à côté de l’enfance de ses enfants. Le bilan ne fait pas envie. Je ne referai pas les mêmes erreurs. Je veux profiter de mes enfants. Je ferai tout pour ne jamais divorcer. »[iii]

L’étude du Mouvement Mondial des Mères Realities of Mothers in Europe, sur un échantillon de 11,000 mères à travers l’Europe des 25 parue en 2011, confirme cette « fin du féminisme radical » [iii]

  1. In order to improve their work/family life balance, the surveyed mothers demand enough time to educate their children (especially the younger mothers who have children still at home), an increase in maternity/parental leaves, more flexibility, more possibilities and opportunities to work part‐time, more family‐friendly companies and better adapted daycare solutions.
  2. Mothers want choice (clearly written or implied). They do not want to be imposed in a specific model usually based on economic criteria. They want to be respected and enabled in whatever choice they make to raise their children and employment model they choose depending on the lifecycle they are in. They want a better recognition of the importance of “unpaid family care” and motherhood in society. They want a better recognition of the role of mothers/parents who decide to stay at home temporarily (or not) to take care of their children. They want a financial solution that enables them to choose between a quality daycare solution and to take care of their under school‐age children by themselves
  3. Clearly, they want the family to be considered as a resource for the entire society and recognition that families with their children are the future of our society.

La question de fond est donc : L’égalité face au travail est nécessaire. Mais est-elle suffisante et LA solution pour renforcer la position de la femme? La Woman Attitude propose une autre voie que celle de la dépendance de nos grands-mères à leur mari et que celle du féminisme qui exige une autonomie totale et sans concession face à l’homme. Lire nos propositions concrètes.

La politique familiale offre-t-elle une sécurité à la femme?

En France, les congés parentaux et avantages sociaux liés à la famille sont nombreux. Nous en voulons pour preuve le calcul d’impôt basé sur le Quotient Familial, les 12 semaines de congé de maternité payées, les Allocations Familiales, le congé parental, les primes de rentrées scolaires ou encore la carte SNCF pour les familles nombreuse.

Dès lors, il n’est pas évident que taux de fécondité et politiques familiales  soient nécessairement corrélés. Les Etats-Unis, qui affichent un taux de fécondité de  2,04[iv] par femme en 2005, ne possèdent pas de politique ouvertement nataliste : pas de calcul d’impôt indexé sur le nombre de personne dans la famille ni de congés de maternité payés. Seules 12 semaines de congés non payés seront autorisées et la famille jouira d’une réduction d’impôt de $300 par enfant tous les ans… En vivant aux Etats-Unis, on constate l’amour des américains pour leur mère et pour la mère au foyer, en particulier. Plus que des politiques sociales actives, le problème du positionnement de la femme et de la mère serait donc plutôt de l’ordre de la structure de la société plus que des avantages sociaux.

Enfin, selon les statistiques EUROSTAT de 2005 sur les inégalités de salaires dans l’industrie et les services, il ressort que l’écart de salaires entres Suédois et Suédoises est de 23% alors qu’il n’est que de 15% pour les Belges et de 8% pour le Portugal. On ne peut donc corréler réduction des écarts salariaux et politiques familiales.

 Le site de l’OCDE met à disposition un calculateur du soutien apporté à la famille dans un pays membre donné. Très intéressant!

Non à la parité

 La parité est à la mode et les entreprises et les gouvernements sont tenus de montrer leur bon vouloir en la matière. La démographie des 30 années à venir devrait rassurer les femmes : la France va manquer de population active du fait du vieillissement de la population et de ce fait, devra aménager leur programme de recrutement et leur politique salariale à l’embauche de femmes. En attendant cette échéance, le constat actuel est la quasi-absence de femmes à la tête d’entreprises du CAC 40 et à la faible proportion de femmes impliquées dans la vie politique. Doit-on inciter les politiques d’embauche des entreprises par une action légale contraignante, comme l’« Affirmative Action » à l’américaine pratiqué l’égard des minorités (gays, noirs, femmes…) ou bien laisser faire naturellement en impliquant les femmes différemment et de manière adaptée à leurs spécificités?  Sommes-nous une catégorie minoritaire de l’espèce humaine qu’il faut protéger ou bien une expression de l’humanité à intégrer aux décisions entrepreneuriales, civiques et politiques ?

Jeannette Wagner, 81 ans, Vice chairman de Estée Lauder Companies. Sa devise pour les femmes qui cherchent à s’imposer dans un monde du business encore dominé par les hommes :

« Les femmes qui cherchent à être l’égale des hommes manquent d’ambition. »

Non à la pression sociale à travailler

Et si je ne suis pas une pasionaria de la vie d’entreprise ou de l ‘entrepreneuriat? et si je ne suis pas un cadre dirigeant? Et si je n’ai pas d’emploi? et si je veux élever mes enfants? Devons-nous en avoir honte ? La femme ne peut-elle se justifier que par son travail à l’extérieur du foyer ? Avons-nous totalement perdu le sens et la valeur de la présence de la mère auprès des enfants ?

Sans faire l’apologie de la femme au foyer ni oublier toutes les femmes qui n’ont pas d’autres choix que de générer des revenus en dehors du foyer, nous pouvons réfléchir à l’impératif social du travail de la femme : est-il normal de ne penser le travail de la femme qu’en terme de réussite professionnelle, salaire et avantages sociaux ? Ne pouvons-nous pas l’envisager sous un angle plus global qui intégrerait toutes les tâches effectués auprès des enfants, des personnes âgées, du mari au sein du foyer ainsi que sa contribution à la société par le biais de la famille et de la vie associative, civique et religieuse?

Jacques Séguéla traduit bien la pensée unique actuelle : la femme doit être l’égale de l’homme dans les chiffres, les postes occupés et la perception de la société mais sa mission première reste l’enfantement, voire l’enfantement au monde[v] : « Ne pas obtempérer à la pression de cette semi-parité deviendra vite une faute professionnelle. Goldman Sachs et Boston Consulting Group ont déclaré que l’avenir de l’économie était dans les mains des femmes. Leur revenu va croître de 13 000 à 18 000 milliards de dollars dans les cinq ans à venir. Une augmentation significative, équivalente à celle du PIB de la Chine et de l’Inde réunies. Place aux femmes, donc. Seules leurs vertus (harmonie, écoute, partage et tendresse) sont celles de ce temps, si loin des règles machistes qui ont si mal dirigé le monde depuis qu’il est monde (puissance, compétition, réussite et violence). L’homme donne la mort, c’est la guerre. »

« La femme donne la vie, c’est l’enfantement. A qui d’autre confier le soin de notre planète à ré-enfanter? »

De tout temps, la femme a travaillé. Le XXème siècle marque cependant un tournant dans la définition de son rôle sous diverses influences dont celle de l’ONU qui veut mettre la femme au travail pour juguler la croissance démographique et celle du l’idéologie communiste qui soutient que chaque être humain doit alimenter la machine économique, par une contribution à l’usine ou dans l’agriculture. Avant nos évolutions modernes, en plus de son travail au champ ou à l’usine, elle était la première actrice du fonctionnement du foyer : maternité, éducation des enfants, ménage, courses, cuisine, hygiène… Aujourd’hui, elle partage ces tâches avec son partenaire ou bien elle les sous-traite à une aide-ménagère, une crèche, une école… Même si l’INED affirme que les tâches domestiques sont encore largement assurées par les mères[ii], qu’elles travaillent en dehors de chez elles ou non, on peut quand même constater un net changement dans le paradigme père-mère-enfant.

La part de la femme dans la population active n’a fait que croître : 47% aujourd’hui en France. Aux Etats-Unis, ce ratio a dépassé les 50% à la faveur de la crise et cette tendance n’est pas prête de s’inverser. Notre société prône la femme autonome et qui réussit professionnellement et ne valorise pas socialement la femme qui choisit de rester au foyer.

Le New York Times déclare qu’on assiste à une « Opt-out  Revolution » selon laquelle les professionnelles de haut niveau choisiraient de plus en plus de quitter leur travail pour rester auprès de leurs enfants[vi].

Ce phénomène est aussi constaté par la Harvard Business School dont plus de 50% des diplômées du MBA restent à la maison quand elles ont plus de deux enfants.

Equilibre vie personnelle – vie professionelle

La qualité de vie et l’équilibre vie personnelle-vie professionnelle est un sujet abordé en profondeur par les entreprises. A titre d’exemple, la Directrice de la Communication France d’un gros cabinet d’Audit américain a formé en 2009 un Comité sur la Diversité avec pour objectif d’analyser pourquoi les femmes ne parvenaient pas au stade de Partner, plus haut grade dans leur cabinet de consultants. Des sujets tels que l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle (« Work-Life balance »), les inégalités homme-femme ou les conditions de travail y sont étudiés afin d’apporter des solutions et de permettre ainsi aux femmes d’accéder au poste de Partner. Ce qui est intéressant c’est que les hommes s’en sont mêlés et ont réclamé qu’une réflexion similaire soit menée pour eux dans ce cabinet! La promotion de la femme dans le travail peut donc humaniser l’environnement de travail et bénéficier aussi aux hommes. Egalité et Complémentarité….

Représentation des femmes dans la vie politique

 Après les élections législatives de 2012, 155 femmes sont Députés sur les 577 élus à l’Assemblée Nationale. On peut légitimement se demander comment les femmes font entendre leur voix dans un monde législatif à forte représentation masculine. Cependant, comment la vie de député s’articule-t-elle avec la vie de mère ? Question épineuse si l’on en juge par le tollé créé par la naissance de la fille de Rachida Dati en 2008, qui, à peine sortie de la maternité, regagnait le Conseil des Ministres où elle occupait alors le poste de Ministre de la Justice. Nous pensons qu’il est nécessaire et tout à fait conforme à la vocation de la femme de s’investir dans la vie de la Cité et n’attise pas le combat de la lutte des sexes. Cependant, la compatibilité de ces fonctions politiques avec la vie d’une mère reste à trouver.

 Un article de Doctissimo, écrit lors de la candidature de Ségolène Royal à la Présidence de la République Française en 2008, semble éclairé autrement le débat de la parité politique.

Cet article s’intitule « Pourquoi les femmes ne seront jamais Président de la République » et retrace avec humour l’entretien avec le psychologue américaine Allan Pease, auteur de la série « Pourquoi les hommes se grattent l’oreille et les femmes tournent leur alliance » , « Pourquoi les hommes mentent et les femmes pleurent« … A ne pas prendre au pied de la lettre, bien sûr!

Doctissimo : Dans vos livres, vous analysez les différences de comportement entre hommes et femmes. Comment expliquez-vous que l’on trouve essentiellement des hommes en politique?
Allan Pease : Les comportements spécifiques des hommes et des femmes sont à 50 % biologiques et à 50 % environnementaux. Et dans les causes biologiques, ce sont bien sûr les hormones qui vont influencer la conduite : la testostérone chez l’homme et les estrogènes chez les femmes principalement. C’est le taux de testostérone chez l’homme qui va le rendre plus violent, plus apte à s’orienter, à mieux voir en trois dimensions… et plus avide de pouvoir. Si la majorité des politiciens sont des hommes, ce n’est pas uniquement à cause de la société et des inégalités. C’est aussi parce que le taux d’hormones a un impact direct sur les comportements et la manière de penser et d’appréhender l’environnement.
Doctissimo : En France, nous allons peut-être avoir une candidate, Ségolène Royal, à la Présidence de la République. Pensez-vous qu’une femme politique peut avoir des qualités que les hommes n’ont pas?
Allan Pease : Pour entrer en politique, il faut rechercher le pouvoir, l’autorité, la domination. Il faut donc avoir une mentalité d’homme pour faire carrière dans ce domaine. C’est toujours la testostérone qui se cache derrière ! Et les femmes qui font de la politique n’échappent pas à la règle : elles ont souvent un surplus d’hormones mâles ! En effet, il y a environ une femme sur cinq qui va avoir un excès, et donc un cerveau plutôt « masculin », avec le comportement et les désirs qui vont avec. Ce sont pratiquement exclusivement ces femmes qui entrent en politique. A l’inverse, un cinquième des hommes ont un cerveau « féminin ». D’ailleurs ce sont souvent ces derniers qui épousent les femmes au cerveau plus masculin.
Doctissimo : Mais ne peut-on imaginer une femme, qui entrerait en politique pour des idéaux, et non poussée par son cerveau « masculin » avide de pouvoir et d’autorité ?
Allan Pease : Personne n’entre en politique pour des idéaux ! La principale motivation est le pouvoir ! Ainsi, il n’y a pratiquement que des « hommes » au sens cérébral du terme qui accèdent à des fonctions politiques, quel que soit le sexe. Et cela n’est pas prêt de changer, même si vous adoptez des lois pour la parité. Cela favorisera uniquement les femmes qui ont un cerveau « masculin ». Au final vous aurez une formation politique ou un gouvernement avec autant d’hommes que de femmes sur le plan anatomique, mais les femmes ne seront pas pour autant mieux représentées !


[i] Rapport du Secours Catholique du 6 novembre 2009, article de François Tcherkessof
[ii] Rapport de l’INED Avril 2009
[iii]Realities of Mothers in Europe, extrait en page 70
[iii]La fin du féminisme Ou une nouvelle manière de vivre sa féminité ? Article de Elle du 20 octobre 2008
[iv] The United Nations World Population Prospects: 2006 revision
[v] Le Billet de Jacques Séguéla Jeudi Directsoir N°619 Jeudi 8 octobre 2009
[vi] New York Times “The Opt Out Revolution” 26 octobre 2003 par Liza Belkin

Crédits photo: Screaming woman with books by Fotolia et http://tpei.e-monsite.com/album/categorie-par-defaut/

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