En juin 2012, un article paru dans The Atlantic Why Women still can’t Have it All! par Anne-Marie Slaughter, première femme Directeur de Cabinet au Ministère des Affaires Etrangères américain de l’Administration Obama, créé l’évènement. Après deux ans de travail tellement intense qu’elle ne voyait ses enfants qu’entre deux portes, elle abandonne son job, job dont tous les politiques rêvent. Son objectif était d’apporter de la féminité, de l’attention et du temps dans la famille composée d’un mari génial et de deux jumeaux garçons.
Quand cet article paraît, ces collègues femmes sont horrifiées et la déflagration ne se fait attendre. Elle est attaquée de toute part:
- Vous ne respectez pas les acquis des femmes!
- Vous découragez les jeunes femmes!
- Vous n’avez pas le droit de dire cela: c’est du sexisme!
- Quel dommage que vous ayez quitter la Maison Blanche!
- Si j’étais vous, je ne généraliserais pas votre expérience. JE n’ai jamais eu à faire de compromis and MES enfants vont très bien, merci!
Les femmes de ma génération se sont agrippées au Credo féministe dans lequel nous avons grandi, même si nos rangs se sont clairsemés à cause de tensions insolubles entre famille et carrière simplement parce que nous voulions continuer de brandir les revendications féministes haut et fort! Mais quand la génération montante a cessé d’écouter ce motto « Les femmes peuvent tout faire! », qui est en fait, du vent, je me suis rendu compte qu’il fallait que je parle, qu’on en parle.
« Je veux travailler mais avec un style de vie compatible avec ma vie de famille, ma priorité actuelle. C’est ce que me permet mon job de professeur d’Université. »
Regardez la vidéo: une description réaliste, vivante et incarnée!