La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme DUDH déclare dans son Article 16:
- A partir de l’âge nubile, l’homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
- Le mariage ne peut être conclu qu’avec le libre et plein consentement des futurs époux.
- La famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’Etat.
En février 2014, C-Fam, le Catholic Family and Human Rights Institute, commentait la tentative de l’administration Obama de modifier ces termes de l’Article 16 à huis-clos à l’ONU :
« Ces dernières décennies, le terme « famille » est régulièrement l’objet de polémiques. En cause, l’échange de passes entre ceux qui souhaitent la reconnaissance de « diverses formes de famille », et ceux qui pensent que la famille est « l’élément naturel et fondamental de la société », comme l’affirme la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). C’est à huis clos que les négociateurs américains ont mis sur table leur demande de remplacement de la traditionnelle définition de la famille, celle de la DUDH, par une nouvelle description des familles, qui ont « diverses formes et fonctions » et expriment la « diversité des préférences individuelles. » La définition proposée exclut la notion de famille naturelle, reposant sur l’union d’un homme et d’une femme, comme le cadre normal de procréation et d’éducation des enfants. »
Le Président Obama, pris par son désir obsessionnel de satisfaire les lobbys gays et lesbiens, a tenté de modifier en profondeur cette définition de la famille consacrée par les fondateurs de l’ONU, et auxquels tous les documents officiels de l’ONU font référence depuis lors. Ce fut un échec retentissant, plus de 120 pays membres étant attachés à la définition ONUsienne de la famille de la Déclaration Universelle.
Tout comme pour le « Droit à l’avortement », thème qui resurgit régulièrement dans les discussions ONUsiennes sous la pression des lobbies Pro-Choice et de l’IPPF (Planning Familial), il y a fort à parier que le sujet de la définition de la famille réapparaîtra à l ‘agenda des américains à l’ONU et au Parlement Européen. Car on connait maintenant la puissance des liens entre les lobbies LGBTI à travers le monde. A titre d’exemple, il est connu, depuis les Rapports Estrela, Lunacek et Zuber, que ILGA EUROPE , le puissant lobby LGBTI européen, est financé pour 10% par des citoyens américains et 10% par des universités américaines.
Les défenseurs de la Famille Père-Mère-Enfant (PME) et les protecteur des Droits de l’Enfant se doivent d’unir leur force, de trouver du financement et de continuer de se faire entendre, par la rue si nécessaire!