Dans une lettre ouverte, le député PS Jean-Louis Gagnaire et neuf de ses collègues estiment qu’il ne faut pas que «la France soit emportée par une jurisprudence de l’air du temps.»
Après que la Cour Européenne des Droits de l’Homme a, dans des arrêts rendus en juin, contraint la France à reconnaître les enfants nés d’une mère porteuse à l’étranger, contre lequel le gouvernement Valls ne veut pas faire appel, ces députés demandent à l’instar, que le droit européen ne vienne pas tel un cheval de Troie s’immiscer dans notre droit national pour obliger de fait l’autorisation de la GPA en France. voir L’article du Figaro du 23 septembre.
Catherine Dolto, elle, la pédiatre et grande spécialiste de la relation mère-enfant dès la conception, déclare que la GPA est le retour à la barbarie. Extrait de l’article du Télégramme
La mère porteuse est la planète d’origine du fœtus. C’est son être même qui s’est construit dans cette relation à cette femme. Et là, on l’oblige à faire un saut héroïque dans le vide, quand arrive la réalisation de ce contrat, la livraison de cet enfant.
Quel sera le coût humain et social d’une telle pratique ?
L’enfant né par GPA devient l’aboutissement de la société de consommation, la boucle finale de cette société marchande.
On a réifié les animaux et on va donner aux enfants un statut d’animal, de produit dont le destin est de rendre heureux une famille, comme un petit chien comme un petit chat.
Woman Attitude s’inquiète du retour de l’esclavage des femmes et de la réification de l’enfant. L’avortement a déjà fait assez de mal à la femme et l’enfant. Jusqu’où irons-nous?