La théorie « fascisante » du Gender au pouvoir depuis la Conférence de Pékin

La théorie « fascisante » du Gender au pouvoir depuis la Conférence de Pékin

Yann Carrière, Docteur en Psychologue, en entretien avec reinformation.tv, livre ses vues sur l’idéologie du Gender, qui devient un pouvoir politique,  les mensonges qui la sous-tendent et les manipulations qui en découlent.

En voici un bref résumé.


Si les femmes sont opprimées par les hommes -, il faut alors empêcher les petits garçons d’être différents des petites filles. Il faut donc qu’ils se comportent comme des petites filles. Le psychanalyste dit que nous sommes tous des exceptions et qu’il est compliqué de  gérer des exceptions. Moi, je prétends que c’est infiniment plus facile à gérer de manière totalisante.

Lee Edelman, professeur d’anglais à Tufts University et auteur reconnu des féministes, a écrit un ouvrage No Future – Queer theory and and the death instinct, dans lequel l’auteur nous démontre la contestation actuelle de la propension oppressive de l’humanité à se reproduire. Il avoue l’issue inéluctable du Gender: la mort de la société, ce qu’il appelle le Death Instinct.

Voici Trois mensonges sur lesquels s’appuient les féministes radicales pour prouver la discrimination envers les femmes et justifier leur misandrie. Warren Farrell, PhD, auteur de livres traduits dans 15 langues dont Why Men Are The Way They Are plus The Myth of Male Power décrypte les mythes :

  1. Violence : les femmes ne sont pas plus ni moins violentées que les hommes. Toutes les études réalisées depuis les années 70 le prouvent .
  2. Inégalité salariale : les femmes ne sont pas moins bien payées que les hommes. Il y a statistiquement 25 raisons de prouver qu’à conditions égales les femmes reçoivent le même salaire. D’ailleurs, si c’était le cas, dit Yann Carrière, cela se saurait, on embaucherait massivement plus de femmes. En médecine, par exemple, les femmes médecins reçoivent moins de patients; parmi les auto-entrepreneurs, il y a moins de fem
  3. Oppression à l’égard des femmes – Le raisonnement est le suivant: si on tolère que les femmes se comportent comme les hommes, alors on va empêcher les petits garçons de faire pipi debout, pour qu’ils soient comme des petites filles. On tente de supprimer l’oppression et en fait, on la perpétue.
    Bien sûr, il ne fat pas empêcher les femmes d’être bûcheron mais il ne faut pas ‘étonner non plus qu’il y ait plus d’hommes bûcherons [NDLR: et créer des quotas pour l’imposer]. La réalité est donc plutôt que les femmes se limitent elle-même.

Yann Carrière fait ensuite l’analogie entre le Gender et le communisme : « Au nom du bien et de la défense des prolétaires, on asservit des millions de bourgeois. » Le Gender promeut une société sans sexe.

Quand on opposait à Simone de Beauvoir qu’il y aurait toujours des femmes qui désireraient être mère, elle répondait: « Je leur interdis. »

Avec les yeux du psychologue, le Gender est narcissique: par le Gender, j’organise le monde en fonction de ce que je veux.  La seule limite au narcissisme est Dieu car le narcissique veut se croire le TOUT, la divinité. Cela a conduite aux deux funestes idéologies athées que l’on connait: le nazisme et le communisme, avec leurs millions de morts.

A la Conférence de Pékin en 1995, le Gender prend le pouvoir de manière fascisante.

Il convient de détruire les repère des gens afin qu’ils deviennent plus faciles à manipuler. La prédiction de Karl  Marx s’avère alors justifiée: « le capitalisme détruira tout ce qui s’oppose à lui. » Quand les délires s’imposent au réel.

On se rappellera l’histoire sordide Botha en  Afrique du Sud en 2006  de ces deux lesbiennes dont l’une est la mère d’une petit garçon. L’autre veut que l’enfant l’appelle Papa. Celui-ci refusant, s’est fait torturé à mort.

Dans la théorie du Gender, la personne n’existe pas. La civilisation chrétienne est donc contraire à cela. Les Directeurs de Ressources Humaines gèrent des compétences et non des personnes, personnes qui peuvent avoir des besoins y compris spirituels.

Pitirim Sorokin, premier Président de la Chaire de Sociologie de Harvard University en 1930, développe le concept du Power of Unbounded Love. Seul l’amour peut sauver l’humanité de l’auto-destruction. Le sociologue décrit les phénomènes de groupes qu’on voit de nos jours.

Quand on aime un groupe, on finit pas haïr les autres groupes et l’idéalisation de ce groupe de conduire inéluctablement à la destruction de l’autre groupe.

Le monde est donc divisé en gentils et méchants. Et bien sûr, pour notre monde moderne, l’ennemi privilégié est l’Eglise.

Pour mettre en oeuvre le Gender, on va créer des structures alors qu’on veut les abolir.

Et l’Eglise promouvant la personne humaine, la rend non-manipulable par cette relation à Dieu. C’est donc Dieu qu’il convient de détruire.